Maison Albini

Janine et Jean Pierre Albini

Jean-Pierre ALBINI (19 juin 1927 – 24 septembre 2021)

Janine Albini (23 avril 1929 -18 septembre 2022.)

Férois depuis 1945, Jean-Pierre Albini a marqué plusieurs générations d’habitants du Tardenois : pour les uns, c’était le commerçant dynamique et avisé et de l‘épicerie fine du 4, rue Carnot qu’il a tenue de 1956 à 1990 avec Janine, tablier blanc, voix douce et sourire avenant ; il fut longtemps président de l’union des commerçants. Pour d’autres, c’était le conseiller municipal soucieux des affaires sociales, pour d’autres encore, l’ancien combattant ou le bénévole du Secours Catholique, attentif et bienveillant sous son opulente chevelure blanche. Et c’était le papa de Bruno et Marie-Angèle. Un jour il avait dit à sa fille : « Ma vie c’est un roman ! » A quoi elle avait répondu : « Papa, raconte-moi ! ». Merci à Janine et à ses enfants de permettre à tous de lire le récit d’un parcours de vie hors du commun, qui avant une adoption réciproque et tellement réussie, dans l’élan des « trente glorieuses »,  entre Jean-Pierre et le Tardenois, nous fait découvrir l’enfance et la jeunesse d’un homme droit, inventif, résistant à l’adversité, travailleur acharné, et avec raison estimé de tous.

Les mémoires de Jean Pierre

Par Marie-Angèle Buravant-Albini

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Ma Tante Maria Fond

Marie Victorine Broggini née le 4 mai 1899 à Orbey 68 Haut Rhin.

Mariée à Raymond Lucien Fond le 29 Avril 1921 à Orbey 68 Haut Rhin.

Décédée le 14 Février 1987 Château Thierry, 02 Aisne

Rédaction Rétro Vision en Tardenois

Maria une agréable Féroise, bien connue des enfants, tenait l'épicerie  au coin de la rue Carnot et la Gambetta sur le chemin de l'école. La bonne opportunité pour des écoliers qui lui rendaient visite pour acheter des bonbons : caramels, roudoudous, rouleaux de zan, bâtons de réglisse, scoubidous, malabars et carambars... Le tout avec le sourire de Maria.

Maria qui avait pris la succession de Laurence Plé ...

Et le soir, on allait au lait, on regardait du pas de la porte si les deux bidons  étaient devant le magasin... Si oui, on attrapait la timbale à lait en aluminium ou en émail et le petit porte-monnaie quasiment réservé au pain  et au lait.. On ne se souvient plus du prix du lait, mais de la voix de Maria, chaleureuse, un peu éraillée, avec un brin d'accent plus alsacien qu'italien..et on s'offrait parfois un ou deux "caramels à un franc"... C'était donc avant 1960.

 

Généalogie

Source Généanet